Charlito, le bébé stratége

Prénom : Charlot
Nom : j'sais po
Surnom : Charlito
Race : gnome
Sexe : garçon
Age : 7 ans
Taille : 80 centimètre
Poids : euh un truc en accord avec 80 cm genre 15 kg
Yeux : noisettes
Cheveux : bruns foncés
Signe particulier : une inscription gravée à l'intérieur du mollet droit

Animal de compagnie : un loup albinos du même age que lui du nom de Sylf

Description :
Charlito est un gamin surprenant dont la réflexion et l'adaptation aux situations sont peu commune y compris pour des adultes. Sa jeunesse et sa fougue lui valent généralement quelques déconvenues mais sans gravité jusque là. Ce môme est reconnaissable entre mille, il est souvent accompagné de son loup et traine toujours un énorme baluchon d'où dépasse largement son arc et le tout surplombé d'un tabouret. Habituellement il porte des vêtements de lin : un pantalon vert sombre ample noué à la taille par une corde et haut bleu avec un col en v qui dévoile un petit médaillon, le tout recouvert d'une cape à capuchon grise.

Pour ce qui est du physique, il est plutôt grand pour son âge et relativement svelte pour ne pas dire mince. Non content d'avoir un cerveau bien rempli, l'asticot possède une jolie petite frimousse avec de grands yeux noisettes qui lui donnent un regard ténébreux, un petit nez en trompette, un sourire enjôleur, des petites joues qui appellent de doux baisers, une chevelure en bataille d'un brun ébène.

Histoire :


Le passé de cet enfant reste flou jusqu'à l'âge de ses trois ans, il ne fait aucun doute qu'il ait eu une famille, il en a bien quelques souvenirs qui sont d'ailleurs confirmés par cette marque à la jambe droite. Il semblerait qu'il soit issu d'un village gnome, mais d'où exactement il ne se souvient plus. Il y a bien quelques bribe de son enfance (si l'on puis dire enfance vu son jeune âge) qui lui sont restés : des fêtes de villages, les histoires et les longues marches avec papy, les feux d'artifices... les câlins et le parfum de maman, les berceuses de papa, leurs corps sans vie aussi...

Il ne sait plus exactement à quel âge Sylf lui fut offert, mais quand il a fuit ce jour là, pris de panique et plein de détresse, Sylf l'accompagnait. Il se souvient de cette première nuit à la belle étoile, dans la forêt. Il avait dormi contre son fidèle compagnon, tentant d'oublier les bruits bizarres, l'absence de ses parents, le froid... les larmes coulaient en silence sur ses joues et venaient mouiller la fourrure du jeune loup. Submergé par la tristesse et la fatigue, Charlito, tremblant de froid, rejoint Morphée au pays des rêves.

Le lendemain au réveil, Sylf veillait sur lui. Le louveteau devait être debout depuis quelques heures déjà, puisqu'il s'était occupé du p'ti déjeuner : deux lapins et un rat des champs. Le maître et l'animal avaient bien de traits de caractère en commun, ce matin là, c'était la faim qui les rongeait, leur gourmandise, l'envie de planter leurs crocs dans de la chaire tendre ! Comme tout être de leur âge, ils avaient eu les yeux plus gros que le ventre. Charlito pris le dernier lapin qu'il s'attacha à la ceinture et ils continuèrent leur route à travers la forêt, sans objectif précis; ils avançaient toujours tout droit.

Ce régime de vie fut le leur plusieurs mois durant. Petit à petit, Sylf dont l'instinct animal était affuté, enseigna à l'enfant la survie au sein de cet environnement hostile à l'enfant. Le loup apprenait également du gnome, le duo fonctionnait à merveille. Les deux lurons au grès de jeux, de chasse et d'instants de tendresse renforcèrent leur complicité.

Il y avait une chose que Sylf ne pouvait remplacé et qui manquait d'avantage de jour en jour au petit Charlot: la présence de ses semblables. Bien qu'il tentait de le cacher, l'enfant souffrait de ne pouvoir côtoyer des êtres humains et son compagnon finit par le ressentir. En fidèle ami, flairant l'odeur laissée par des gardes, des aventuriers, une diligence, ou quoi que ce soit d'autre, le loup guida son maître. Après quelques jours de marche, il se découvrirent la lisère de la forêt et aperçurent au loin des murs d'enceinte, des maisons, des bâtiments ... Les bruits s'élevaient de la ville, cette citée semblait bien plus grande que le village du mioche. Plus que quelques pas et ils allaient devoir affronter, apprivoiser, s'imposer dans un lieu qui était une énigme pour eux deux.